Mise en ligne le 01-08-2018
L’arrêté compétences du 2 juillet 2018 définissant les critères de certification des opérateurs de diagnostic technique et des organismes de formation et d’accréditation des organismes de certification a paru au Journal officiel du 8 juillet.
La nouvelle donne pour la certification
Les personnes souhaitant se faire certifier devront poursuivre une période de formation minimale de trois jours (5 jours pour la mention) pour les six domaines de compétence. Le prérequis pour le plomb avec mention sera aligné sur celui de l’amiante avec mention, c’est-à-dire que le candidat devra être titulaire d’un diplôme Bac+2 ou justifier d’une expérience de trois ans dans les techniques du bâtiment, ou d’un diplôme Bac+3 et de deux ans d’expérience ou encore d’un diplôme Bac+5 et d’un an d’expérience.
Des contrôles et une formation en continu
Durant le cycle de certification de sept ans (au lieu de cinq précédemment), le diagnostiqueur devra poursuivre une journée de formation (2 jours avec mention) entre la 2e et la 3e année et avant la recertification. Ils devront également se soumettre à un contrôle sur ouvrage inopiné sur l’ensemble des domaines de compétences pour lesquels ils sont certifiés.
Une recertification modifiée
Pour le renouvellement de la certification, l’examen théorique est supprimé. Un examen documentaire permettra de contrôler le travail de suivi des évolutions techniques et réglementaires tout au long du cycle et éventuellement de soulever des
problèmes qui pourront être traités lors de l’examen pratique. Il s’agit ainsi de mieux valoriser l’expérience du diagnostiqueur certifié.
Les organismes de formation devront s’adapter à ce nouveau régime dès le 1er octobre 2018, le changement définitif devant intervenir au 1er avril 2019. Ils devront désormais être certifiés par un organisme indépendant afin de valider le contenu pédagogique et le suivi des diagnostiqueurs qu’ils assurent.